C’est en croisant sur ma route Léonard Bernstein & Alondra de la Parra, que je me suis souvenu combien l’émerveillement peut nous être bénéfique.
Ces noms ne vous disent peut-être rien. Mais, ces deux chefs d’orchestre aussi talentueux qu’admirés, exercent (exerçaient) leur métier de façon remarquable. Voyez l’engagement à l’Autre, au compositeur, au musicien. Quel investissement pour donner le meilleur au mélomane ! Chacune de ces deux personnalités rédige, à sa manière, une ode à l’émerveillement. Chacune m’a autorisé un instant à retrouver l’enfant que j’ai été.
Pensez à l’enfant de quelque mois, observez le… Il pose des yeux éblouis sur tout, un rien le captive, l’enthousiaste. Chaque occasion est une opportunité à la découverte insatiable du monde. Dans ses yeux, ses mouvements, ses rires, tout le renvoie à l’ouverture à l’Autre, à la découverte première. Souvenez vous de l’enfant que vous avez été… A cet instant, j’imagine, je souhaite qu’un souvenir vous ramène à cette douce période : votre surprise de déguster votre première fraise, votre plaisir à trouver sous le sapin les cadeaux, tant attendus, laissés par le Père Noël…
Qu’est devenue cette bienvenue à la découverte première ?
C’est comme si, en grandissant, nous devenons aveugle au magique, au merveilleux. Comme si une forme de désenchantement se présente en contrepartie d’une capacité augmentée de compréhension. C’est ainsi qu’adulte, nous nous retrouvons, envahi d’habitudes sans surprise, dans un ordinaire fadasse et subi. Pour vous qui lisez ces lignes, ce sujet ne vous est peut-être pas inconnu. Comme une obligation à être sur tous les fronts, l’ordinaire peut être particulièrement corrosif.
L’émerveillement, lui, ne nous raconte pas Comment est le monde, il nous arrête sur le fait qu’il est…. Il nous invite juste à cette prise de conscience éphémère bien souvent mais gorgée d’énergie. Et cela nous suffit, là, à cet instant.
C’est pourquoi, avant même que nous développions ensemble en quoi notre capacité d’émerveillement nous est bénéfique dans notre quotidien professionnel (dans un article prochain), ma première démarche sera de vous convier à ressentir à nouveau cette levée d’émotions. Comme celle qu’a suscité chez moi l’expression magistrale de Léonard Bernstein, la corporalité magnifique de Alondra de la Parra…
Posez-vous un instant avec moi si vous le voulez bien, …et souvenez-vous. Qu’est-ce qui vous a ébloui cette dernière semaine ?
Vous avez trouvé ? … Ne nous en dîtes pas davantage… Est-ce sans doute le juste moment pour ancrer, savourer…
Toujours rien ?… Voici la vidéo de ce chef d’orchestre et celle de Alondra de la Parra. Peut-être seriez-vous aussi enthousiasmé que je l’ai été. Si ce n’est pas le cas, je vous encourage à inviter le merveilleux dans votre quotidien dès à présent et avant que nous nous retrouvions pour la suite. Belle découverte à vous !
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