« L’identité et le positionnement du dirigeant, son propre potentiel et ses limites donnent la mesure du potentiel et de la limite de l’organisation dont il a la charge ». Je choisis de reprendre littéralement les propos de Vincent LENHARDT, coach de dirigeants depuis plus de 30 ans car ils expliquent très clairement ce qui amène l’entreprise à la réussite : le sens donné par le dirigeant au projet collectif. Au delà du chiffre d’affaires à réaliser, envisager son entreprise comme durable nécessite de donner du sens : pour soi-même, pour les équipes, pour l’organisation.

Quelle stimulation, quel challenge !

La période actuelle encourage les remises en question et les évolutions. A travers elle, les dirigeants sont stimulés dans leur créativité. Face aux mutations, ils imaginent ainsi de nouveaux modèles économiques : travail collaboratif ou travail contributif par exemple. Motiver les équipes et pérenniser l’organisation imposent au chef d’entreprise des remises en question permanentes, de l’anticipation. A la base, il y a du savoir-faire, des compétences techniques, managériales, un sens de l’observation aigu, bien sûr, mais aussi un savoir-être. Tenir la barre nécessite une posture particulière.

Pour lui-même, le chef d’entreprise répond à ces questions « Quel leader suis-je? » « Quelles valeurs je porte en moi ? »

Pour son entreprise, il répond à ces questions : « Quelles valeurs je transmets à l’entreprise dont je tiens la barre ? », « Quelle vision j’ai pour elle ? », « Comment est-elle considérée par mes collaborateurs ? », « Comment l’investissent-ils ? », « Comment puis-je faire de mon projet, un projet qui nous rassemble ? », « Comment je peux mobiliser chacun d’entre eux ? »

Et quelle charge en même temps…

Si le bien-être en entreprise est une problématique de plus en plus prégnante, elle commence aussi par le bien être de celui qui la pilote. Entre les problématiques financières, économiques, sociales et stratégiques, le chef d’entreprise peut vite se retrouver coincé. En traduction : un sentiment de devoir se cacher derrière nombre d’identités, un sentiment de solitude, le syndrome de la tête dans le guidon, etc. jusqu’au burn out. Sans aller jusque là, il est facile d’imaginer les difficultés que le statut de responsable suppose.

Le coaching, pour trouver ou retrouver le sens

Si nous reprenons le terme « être responsable » ce n’est pas feindre une sorte de super-héros. C’est reconnaître les difficultés, les fragilités, de l’entreprise et de l’environnement certes mais aussi les difficultés qui sont les siennes. Après ce préalable, le chef d’entreprise peut mobiliser ses propres ressources et rebondir.

C’est ce que propose le coaching professionnel. Grâce au cadre qu’il co-construit, le coach professionnel permet à son client de se reconnecter dans la relation à lui-même ou l’y ramener s’il en a perdu le chemin. En pratique, il offre un cadre confidentiel, protecteur et permissif. Le premier résultat : la rupture avec le sentiment de solitude. Dans le cadre de problématiques identitaires, il invite le client à plus de congruence, dans le non-jugement et la bienveillance. Et répond ainsi à « Comment je suis bien dans ma posture de chef d’entreprise ? »

Le coach professionnel est garant du processus pour son client, il pose un regard nouveau suscitant, par la même, chez le client l’ouverture  à de nouvelles options sur les problématiques. Ceci est tout à fait judicieux pour des problématiques relationnelles, d’équipe, ou plus globalement d’organisation. La relation authentique qu’ils écrivent ensemble l’amène à développer une relation de sens avec les autres. Le client répond alors à « Comment je suis bien dans la relation à l’autre ? Avec mes collaborateurs ? », ou bien à « Comment les membres de mes équipes peuvent être bien, mobilisés, congruents etc. dans les rôles qui sont les leurs, et, ensemble ? », ou enfin « Comment chacun de nous, membre de l’entreprise, pouvons nous nous mettre en mouvement pour développer le projet qui est le nôtre ? »