Depuis la loi sur la Responsabilité Sociale des Entreprises, la prise de conscience se généralise peu ou proue. Désormais, le changement responsable est en route ! Démarche volontaire mais finalement incontournable, c’est parfois une véritable révolution culturelle. Néanmoins, les Grandes Entreprises en formalisent leurs pratiques : programmes de gestion des risques, reporting sociaux et environnementaux, charte de bonnes pratiques etc. Et les PME en suivent le chemin.
En pratique, la RSE suggère une approche transversale dans les champs économiques, environnementaux et sociaux. Le changement responsable a un véritable impact sur les Ressources Humaines. Il faut développer le dialogue, initier l’engagement de l’ensemble des parties prenantes. Il faut cultiver la qualité de vie au travail. D’ici ou là, émergent de nouvelles problématiques : « Comment associer le leadership et le bien-être au travail ? » « Comment être heureux au travail ? », « Comment cultiver le bonheur au travail ? », « Comment susciter une dynamique interne pour réussir ? »…
Le bonheur au travail ? Évidemment !
L’intérêt en est tout trouvé. On peut citer :
- Un gain de performance et de compétitivité. Des collaborateurs heureux ont la pleine capacité d’exprimer leur talent.
- Une marque employeur de qualité. Une entreprise « heureuse » attire de nouveaux collaborateurs et incite ceux-ci à la fidélité.
- Une valeur ajoutée pour l’entreprise. Celle-ci se démarque sur le marché.
La question qui me vient plutôt est la suivante : Comment cultiver le bonheur en entreprise ? Ce qui m’interroge c’est qu’il existe autant de définitions de bonheur que de collaborateurs.
Une étude sur la qualité de vie au travail d’octobre 2013 nous révèle que les représentations des salariés en sont très variées. Réaliser un travail de bonne qualité fait l’unanimité, autant que le plaisir et le sentiment d’être utile. Autant que, pour certains être heureux au travail, c’est être motivé, réaliser une tâche qui a du sens, se sentir responsable, ou encore appartenir au collectif, pour d’autres, il peut s’agir de simplement gagner suffisamment d’argent ou même ne rien faire !
Si le changement responsable est l’affaire de tous les acteurs de l’entreprise alors Il ne suffit pas de le décréter.
Cela demande, d’une part, l’implication personnelle de tous ces acteurs. Directeurs, managers, salariés, il me semble que la 1ère étape est de prendre conscience de votre propre vision du bonheur au travail.
Quelles valeurs associées-vous au bonheur ? Comment les faites vous vivre aujourd’hui dans votre entreprise ? Sont-elles en cohérence avec celles de votre emploi ?
Savez-vous vous rendre heureux ?
Avez-vous votre « dose de bonheur » …en terme de reconnaissance, d’échanges, de niveau et de qualité d’activité ? Vous sentez-vous « secure » ? Quels ajustements pourriez vous faire pour répondre à vos besoins ?
Comment êtes vous prêts à vous engager pour une meilleure qualité de vie au travail ?
Cela demande d’autre part, une dynamique organisationnelle du bonheur. En tout état de cause, il s’agit là d’intégrer un réel projet collectif piloté par les dirigeants autour d’un dialogue de fond. Comme tel, il est indispensable de répondre à plusieurs questions.
A quelle fin concevoir un tel projet ? Quels buts communs cette dynamique doit-elle servir au sein de votre entreprise ? Quels indices permettent de savoir que vos objectifs sont atteints ? Quels problèmes risque-t-elle de soulever ? A quels freins va-t-elle s’opposer ? Comment lever ses freins ? De quoi avez vous besoin dirigeants, managers ou salariés pour atteindre votre objectif commun ?
Rassurons-nous, le bonheur est à portée de main. Même si de grosses entreprises réalisent de lourds investissements, la qualité du travail repose parfois sur de petits riens. Les ressources sont avant tout celles de vos responsables, de vos collaborateurs, et de vos collègues. Plusieurs entreprises en témoignent, le bonheur, c’est payant !
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